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Juin
JO de Paris 2024 : Maryse Le Gallo, porteuse de la flamme, témoigne dans son école
Par Anne LE BRAS • Publié le 09/06/2024
Par Anne LE BRAS • Publié le 09/06/2024
Copié Collé Article produit par Céline RAVAUDET :
actu.fr/bretagne/camors56031/jo-de-paris-2024-maryse-le-gallo-porteuse-de-la-flamme-temoigne-dans-son-ecole61176566.html
C'est la belle histoire du jour pour les écoliers de Camors. Maryse Le Gallo, qui faisait partie des 122 porteurs de la Flamme hier (6/6/2024) , leur a rendu visite ce vendredi 07 juin 2024.
C’est en agitant des petits drapeaux aux couleurs de Paris 2024 que les élèves de CM1-CM2 de l’école Saint-Joseph ont accueilli Maryse Le Gallo cet après-midi. Une visite exceptionnelle qui fait suite à d’autres rencontres tout aussi passionnantes, il y a quelques semaines, avec Guéric Kervadec (ancien joueur de handball et champion du monde 1995), et Pascal François, kiné de l’équipe de France d’escalade, « qui nous a beaucoup aidé dans l’organisation de ces moments », remercie au passage Anne Le Bras, l’enseignante de la classe.
Ce nouveau rendez-vous avait une dimension singulière, puisque Maryse Le Gallo, qui a porté la Flamme hier à Pontivy, a grandi à Camors et était élève de l’école Saint-Joseph, « de 1965 à 1971 ».
Une autre époque
Elle avait sans doute des prédispositions pour la course à pied, « car je me souviens que je courais plus vite que les garçons. » Mais elle avance d’autres raisons : « Nous n’avions pas de portable ni de télé ! On vivait dans la nature, on faisait du vélo tous les jours ! » Notamment pour venir à l’école, puisque ses parents habitaient à trois kilomètres du bourg (au village de Kervihan).
L’athlétisme, elle s’y est inscrite à l’âge de 14 ans, « après avoir gagné un cross. » D’abord avec un club proche de Camors, à Quistinic, puis à Lorient (club qu’elle a fondé et où elle est toujours vice-présidente et entraîneure).
Depuis, elle n’a jamais cessé de courir ! A 64 ans, elle participe toujours aux compétitions jusqu’aux championnats de France et détient sept records de France dans sa catégorie.
Pendant plus d’une heure, l’athlète a répondu aux nombreuses questions des enfants, avec sincérité et modestie. Elle s’est peu attardée sur son palmarès, même si celui-ci est impressionnant :
38 marathons à son actif, avec un record à 2 h 35, une 17e place au championnat du monde, et quantité de victoires sur les championnats départementaux, régionaux et nationaux !
Juge et marathonienne sur les JO de Paris
Finalement, la seule compétition à laquelle elle n’a pas participé, ce sont les Jeux Olympiques, malgré ses résultats et plusieurs sélections en équipe de France. Tant pis. Ca ne l’empêche pas de savourer cette opportunité qui lui a été donnée pour ces Jeux de Paris de porter la Flamme :
« C’est une reconnaissance de tout un parcours ».
Hier, elle a parcouru 200 mètres à Pontivy, « et il y avait une foule incroyable ! », raconte-t-elle, heureuse que cet événement rassemble autant.
Ces JO, elle les vivra de l’intérieur à trois reprises, puisqu’après le relais de la Flamme, elle sera juge sur le marathon des femmes et des hommes (ainsi que sur les jeux paralympiques).
Enfin, elle pourra chausser ses basket et fouler le sol parisien puisqu’elle est inscrite au Marathon pour tous,
le 10 août, de nuit. Une expérience inédite qui ravit d’avance la Camorienne.
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C'est la belle histoire du jour pour les écoliers de Camors. Maryse Le Gallo, qui faisait partie des 122 porteurs de la Flamme hier (6/6/2024) , leur a rendu visite ce vendredi 07 juin 2024.
C’est en agitant des petits drapeaux aux couleurs de Paris 2024 que les élèves de CM1-CM2 de l’école Saint-Joseph ont accueilli Maryse Le Gallo cet après-midi. Une visite exceptionnelle qui fait suite à d’autres rencontres tout aussi passionnantes, il y a quelques semaines, avec Guéric Kervadec (ancien joueur de handball et champion du monde 1995), et Pascal François, kiné de l’équipe de France d’escalade, « qui nous a beaucoup aidé dans l’organisation de ces moments », remercie au passage Anne Le Bras, l’enseignante de la classe.
Ce nouveau rendez-vous avait une dimension singulière, puisque Maryse Le Gallo, qui a porté la Flamme hier à Pontivy, a grandi à Camors et était élève de l’école Saint-Joseph, « de 1965 à 1971 ».
Une autre époque
Elle avait sans doute des prédispositions pour la course à pied, « car je me souviens que je courais plus vite que les garçons. » Mais elle avance d’autres raisons : « Nous n’avions pas de portable ni de télé ! On vivait dans la nature, on faisait du vélo tous les jours ! » Notamment pour venir à l’école, puisque ses parents habitaient à trois kilomètres du bourg (au village de Kervihan).
L’athlétisme, elle s’y est inscrite à l’âge de 14 ans, « après avoir gagné un cross. » D’abord avec un club proche de Camors, à Quistinic, puis à Lorient (club qu’elle a fondé et où elle est toujours vice-présidente et entraîneure).
Depuis, elle n’a jamais cessé de courir ! A 64 ans, elle participe toujours aux compétitions jusqu’aux championnats de France et détient sept records de France dans sa catégorie.
Pendant plus d’une heure, l’athlète a répondu aux nombreuses questions des enfants, avec sincérité et modestie. Elle s’est peu attardée sur son palmarès, même si celui-ci est impressionnant :
38 marathons à son actif, avec un record à 2 h 35, une 17e place au championnat du monde, et quantité de victoires sur les championnats départementaux, régionaux et nationaux !
Juge et marathonienne sur les JO de Paris
Finalement, la seule compétition à laquelle elle n’a pas participé, ce sont les Jeux Olympiques, malgré ses résultats et plusieurs sélections en équipe de France. Tant pis. Ca ne l’empêche pas de savourer cette opportunité qui lui a été donnée pour ces Jeux de Paris de porter la Flamme :
« C’est une reconnaissance de tout un parcours ».
Hier, elle a parcouru 200 mètres à Pontivy, « et il y avait une foule incroyable ! », raconte-t-elle, heureuse que cet événement rassemble autant.
Ces JO, elle les vivra de l’intérieur à trois reprises, puisqu’après le relais de la Flamme, elle sera juge sur le marathon des femmes et des hommes (ainsi que sur les jeux paralympiques).
Enfin, elle pourra chausser ses basket et fouler le sol parisien puisqu’elle est inscrite au Marathon pour tous,
le 10 août, de nuit. Une expérience inédite qui ravit d’avance la Camorienne.